atelier d'écriture en ligne du lycée Diderot
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expression liturgie description identité irrationnalité tumulte
Vous pouvez aussi inventer un mot....
Libre à vous d'écrire un texte narratif, descriptif ou un dialogue.
Toutefois, cherchez à vous "ENGAGER" dans un ou plusieurs de ces registres : comique, polémique, fantastique, pathétique, tragique, épique...
Le 20 avril, Journal d'Emmanuel Darley : "Deux jours de travail à Montpellier avec Jean Marc Bourg sur Etre Humain. Belle équipe. Le texte a revoir ici et là.Des terrasses de café, aussi.
Et puis, noté ça : Une gamine - 12 ans peut-être ou même pas - qui pousse un landau avec un petit frère sans doute et qui en même temps s'occupe de ses jeunes frères, si petite mais déjà responsable. Je suis assis sur un banc près du Centre Chorégraphique, ils passent en petit groupe, un peu chahuteurs, les garçons, et elle qui dit, avant, ici c'était la prison des femmes, on ne sait pas bien à qui elle s'adresse, les autres ne l'écoutent pas, peut-être est-ce à moi qu'elle le dit, son regard passe sur moi, sans doute est-ce surtout à elle-même simplement."
Racontez vous aussi une scène à laquelle vous avez assisté (mais que vous
pouvez imaginer) dans laquelle vous êtes un simple témoin. Vous utiliserez
la focalisation (ou point de vue) externe qui se contente de décrire une
situation. Vous pouvez cependant privilégier un registre particulier :
comique, pathétique, fantastique... Vous pouvez également avoir recours aux
discours rapportés.
A vos claviers."
Vincent Petitjean et Thierry Beinstingel
C'est le titre d'une rubrique de François BON, du 27/03/2005, et qui est un des exercices d'écriture qu'il propose (Tous les mots sont adultes, Fayard).
"Difficulté évidemment à écrire sur le visage, parce que toujours un nez au milieu de la figure, et que ce n’est pas très intéressant, sauf à placer des adjectifs."
"Question, par exemple : que nous figurons-nous des personnages des roman que nous lisons ?"
Voilà bien qui résume l'attrait et la raideur de l'exercice.
C'est le "tout ou rien", évoqué par Borges :
"Un homme se propose la tâche de dessiner le monde. A mesure que les années passent, il peuple un espace d’images de provinces, de royaumes, de montagnes, de baies, de navires, d’îles, de poissons, de chambres, d’instruments, d’astres, de chevaux et de personnes. Un peu avant de mourir, il découvre que ce patient labyrinthe de lignes trace l’image de son propre visage."
A l'exemple de Rainer Maria RILKE, dans Lettres à un jeune poète, composez-vous aussi votre propre description de visage dans l'instant fugitif :
"Une nuit, je pris entre mes mains
ton visage. La lune l'éclairait.
Ô la plus insaisissable des choses
sous un exces de pleurs.
c'était presque un objet docile, simplement là,
calme comme une chose, à le tenir."
Cet exercice sera réalisé en classe le 8 avril 2005.
Envisagez, dévisagez !
Vincent Petitjean et Thierry Beinstingel
François Bon a écrit le 13 mars dernier :
http://www.tierslivre.net/spip/article.php3?id_article=58
" hommage à l’antipub anonyme :
J’ai toujours aimé et soutenu le mouvement antipub, et j’y compte quelques amis actifs.
Etouffement hier à Montparnasse, la station entièrement recouverte des affiches des produits Dove, au moins 8 affiches, toute la longueur du quai. Sentiment de salissure, d’humiliation.
Au changement de ligne, un peu plus loin, la même série d’affiches, matraquage total (jusqu’à Argenteuil même) mais là le graff rajouté en rouge d’un antipub de passage. Un petit peu d’air, un retournement avec accusation, on se sent un peu plus à l’aise. Mais on n’a pas touché à la loi qui écrase.
Et je maintiens que la publicité Dove c’est une violence qui nous est faite, qui nous abaisse."
Faites nous part dans un texte de votre rejet d'une pub particulière.
Décrivez-là, dites ce qu'elle vous inspire. Adoptez un style vivant, un registre polémique en utilisant des exclamations, des questions oratoires, des points de suspension, des adjectifs choisis...
"L'étrange ciel sombre du soir, nuages arrondis langoureux, délicatement dessinés par le soleil couchant, comme des langues de nuages. Nuages de hauteur, des profondeurs du ciel et d'autres, plus bas, plus proches, filant pressés, poussés par les rafales du vent."
Cet article d’Emmanuel Darley, posté le 12 février dernier dans son blog, montre toute la poésie du ciel et des nuages.
Baudelaire s’en est souvent inspiré :
" L’étranger " de ses " petits poèmes en prose " résume admirablement l’attrait de ces " mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l'impalpable " :
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!"
Vous imaginerez une suite à ce poème de Baudelaire… Vous pouvez, soit continuer le dialogue, soit développer dans un monologue votre inspiration poétique comme Emmanuel Darley.
A vos plumes !
Vincent Petitjean et Thierry Beinstingel
Emmanuel Darley à écrit le 24 janvier :
"Parfois on lit un peu vite, le regard sur la ligne passe et construit comme il veut le sens : hier soir, relisant un volume en poésie Gallimard sur Artaud, en parcourant sa biographie je lis : Il n'avait pas encore cinquante-deux ans au sommet de sa mort à la place de au moment. En même temps, cela sonne juste."
L'auteur résume tout à fait le problème de ce que l'on "souhaite" lire par rapoort à ce qui est réellement écrit. C'est le problème des lapsus... Un autre auteur, dans son blog, prétendait avoir lu un "mur piracle", à la place d'un "pur miracle"....
"Parfois on lit un peu vite" résume bien le travail inconscient de la lecture :
à partir de cette phrase, je vous incite à composer quelques phrases mettant en jeu des erreurs de lectures, des jeux de mots, ou autres. Place àl'imagination...N'hésitez pas à varier les phrases et lisez les à haute voix !
Parfois on lit un peu vide à la place d'un peu vite
Souvent on lit trop lentement et mentent les lentes phrases
Parfois comme on lit un peu, on se couche...
TB
Bienvenue sur le joueb (journal en ligne du web) ou encore blog du Lycée Diderot !
L'Internet littéraire a pris un essor considérable et qui modifie les habitudes des écrivains de façon durable. La question de l'exposition du travail littéraire, de l'engagement parfois, devient au centre de leur préoccupations journalières.
A travers les exemples de 2 "blogs" d'écrivains, je vous propose un atelier d'écriture.
François BON
http://www.tierslivre.net
Emmanuel DARLEY
http://emmanueldarley.9online.fr/
Les règles de fonctionnement sont simples : à travers un thème de réflexion ou un extrait des journaux de ces deux auteurs, je vous incite à écrire à travers vos réponses... A vos plumes !
Bien entendu, je précise que seul seront publiés les articles des participants au préalable identifiés.
Amicalement
Thierry Beinstingel
thierry.beinstingel@wanadoo.fr
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