atelier d'écriture en ligne du lycée Diderot
Commentaires :
Re: La rue détruite...
Les nuages langoureux(suite)
-Et le vent, aimes-tu le vent, étranger?
-J'aime le vent aussi, quand on l'entend nous siffler dans les oreilles, qu'il nous fait entendre des sons qui n'ont pas lieu d'être comme les hurlements des loups, les cris d'une personne.
-Et le soleil, noble étranger, l'aimes-tu?
-Oui, je l'aimes aussi car il nous apporte chaleur et pour certains du bonheur et du réconfort, mais parfois non puisqu'il peut provoquer des cancers de la peau.
Re: Les nuages langoureux(suite)
amicalement
thierry Beinstingel
Re: Re: La rue détruite...
Le 11 septembre est en effet l'exemple le plus médiatique d'une "démolition" dans tous les sens du thème. Sur le sujet, un des plus beaux livres écrit est "en direct" de Patrick Bouvet.
Amicalement
Thierry Beinstingel
La maison
Je m'enfuirai volontier en courant, tellement la vue qui m'est offerte est affreuse et ignoble. Les fenêtres paraissent devenir des yeux et la porte massive une bouche énorme qui semble vous inviter à entrer. Les murs décrepis renforcent ce sentiment de frayeur. Mais là n'est pas l'essentiel.
Cette maison est vivante. Dès qu'elle rentre dans votre champs de vision, vous ne pouvez que penser : "cette villa est animée". C'est insensé, n'est-ce pas ? D'une énergie néfaste et bizarre, certes. Bon, je ne fait que retarder le moment de tourner la poignée de la bouche immonde en vous parlant. Il me faut y aller....
[à suivre...(temps insuffisant..)]
Re: La maison
Très beau texte, qui tient en haleine. Ce n'est pas le texte d'un débutant en écriture mais de quelqu'un qui montre une grande maturité à la fois dans les procédés et dans la réalisation, un grand lecteur aussi sans doute. Je me trompe ? Et le tout en moins d'une heure vraiment bravo !
amicalement
Thierry Beinstingel
la cour de récrée
la cour de récrée
Elle possède de nombreux secrets, c'est la seule à pouvoir tout voir tout entendre.
Que ferait-on sans elle?
Re: la cour de récrée
C'est bien d'avoir deux essais d'écriture, j'aime remarquer ce qu'on laisse en chemin : à mon avis, la phrase "il est plein de couleurs", il aurait fallu la garder !
amicalement
Thierry Beinstingel
Où est-il ?
Re: Où est-il ?
Beau détournement de dicton ! Et ce pauvre Pinpin, l'avez-vous retrouvé ?
Amicalement
thierry Beinstingel
LES MONSTRES DE BEL AIR
Re: LES MONSTRES DE BEL AIR
amicalement
Thierry Beinstingel
une seconde vie
pas terminé
les raves party
Re: les raves party
Amicalement
Thierry Beinstingel
Le livre
Re: Le livre
Très surréaliste, André Breton et Prévert n'auraient pas renié ce texte. Lézard, oiseaux de feu, les lettres qui s'échappent des feuilles... Bien !
Amicalement
Thierry Beinstingel
Les tours jumelles
Re: Les tours jumelles
aigles, épées, fléchettes, dominos, cuirasse et reines, les métaphores font l'interêt de ce court texte...
amicalement
thierry Beinstingel
Les livres
Des livres sont rangés dans la bibliothèque.
Au fil du temps, la famille s'agrandit et d'autres viennent s'y ajouter.
Chaque minute paraît une éternité pour ces livres sans âge. A chaque ouverture, ils dévoilent un peu d'eux-mêmes et l'histoire renaît de ses cendres.
Celui qui le lit se fond dans une vie qui n'est pas la sienne.
Parfois composé de mots sans queue ni tête, ils tentent pourtant d'avoir un sens. Parfois trop long mais souvent trop court, leur longueur n'a toutefois que peu d'importance.
Nomade ou sédentaire, ils peuvent aussi être transportés partout ou passer leur vie entre quatre murs.
Re: Les livres
J'aime beaucoup la phrase "Celui qui le lit se fond dans une vie qui n'est pas la sienne." car elle est idéalement située au milieu de texte et rompt le rythme ou le sujet (presque une personne, on parle d'une famille...) est le livre. Beau sujet.
amicalement
Thierry Beinstingel
Re: Re: Les livres
cordialement
ice
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La rue détruite...
Démolitions ? démolissons... Je me souviens d'un très beau poème de Pablo Néruda :
"La rue détruite
Sur le fer injurié, sur les yeux du plâtre
passe une langue différente
du temps. C’est une queue
d’âpres crin, des mains de pierre pleines de colère,
et la couleur des maisons garde le silence, et les décisions
de l’architecture éclatent,
un pied terrible salit les balcons :
avec lenteur, avec une ombre accumulée,
avec des masques fouettés d’hiver et de lenteur,
les jours au front haut se promènent parmi les maison sans lune."
(Justement, Pablo Néruda fut un modèle d'engagement :
une surprise à celui ou celle qui donnera le premier à Vincent Petitjean
les circonstances de cet engagement !
Un nom est devenu célèbre grâce à ses poèmes, lequel ?)
Amitiés à tout le Lycée Diderot
Thierry Beinstingel