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atelier d'écriture en ligne du lycée Diderot

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démolitions ? démolissons...
Dans son blog, à la date du 26/01, François Bon relate ses impressions de "voyage" dans un RER. Il assiste à la démolition progressive d'une usine dont il raconte la déchéance grâce à des photos et à un texte dans lequel il métaphorise l'usine.
C'est ainsi qu'il écrit
"Parfois 4 pelleteuses ensemble pour en manger le ventre par le dedans.", ou encore "plus on voyait l'intérieur du monstre, plus il semblait grandir".
La matière s'anime pour devenir vivante alors même qu'elle est détruite. François Bon parle également de l'"haleine des choses" à propos des "couleurs", des "fissures", des "angles".
Impressions qui permettent, qui nous permettent de nous sentir quelque part...
 
Nous vous proposons de vous livrer à un travail semblable de métaphorisation d'un bâtiment, d'un objet réel soudain vivant grâce à vos mots. Vous pouvez imaginer l'histoire qui vous plaît et penser à la destruction du silo à Langres place Bel-Air il y a quelques années ou à Germinal, dans lequel nous avions vu que la mine était assimilée à un monstre d'abord vivant, puis mourant.
 
Auteurs, à vos plumes !
Vous pouvez publier votre texte : pour cela cliquer sur "lire l'article" en bas de ce texte, puis sur "répondre à cet aricle" en inserant votre texte dans la zone prévue. Validez : votre texte apparaîtra en commentaire avec votre nom si vous l'avez indiqué.
 
Vincent Petitjean
Ecrit par beinstingel, le Mercredi 2 Février 2005, 21:24 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Thierry Beinstingel
04-02-05 à 07:46

La rue détruite...

Démolitions ? démolissons... Je me souviens d'un très beau poème de Pablo Néruda :

"La rue détruite

Sur le fer injurié, sur les yeux du plâtre
passe une langue différente
du temps. C’est une queue
d’âpres crin, des mains de pierre pleines de colère,
et la couleur des maisons garde le silence, et les décisions
de l’architecture éclatent,
un pied terrible salit les balcons :
avec lenteur, avec une ombre accumulée,
avec des masques fouettés d’hiver et de lenteur,
les jours au front haut se promènent parmi les maison sans lune."

(Justement, Pablo Néruda fut un modèle d'engagement :
une surprise à celui ou celle qui donnera le premier à Vincent Petitjean
les circonstances de cet engagement !
Un nom est devenu célèbre grâce à ses poèmes, lequel ?)

Amitiés à tout le Lycée Diderot
Thierry Beinstingel


 
Anonyme
04-02-05 à 10:55

Re: La rue détruite...

J'étais à Manhattan, c'était une très belle journée jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose. Je détournai la tête et vis un avion percuté une des deux tours du World Trade Center comme un pigeon. Les gens s'aglutinaient dans la fumée et des personnes essayaient de voler en se jettant par les fenêtres comme les oiseaux. C'était effroyable puis peu de temps après, un autre avion percuta l'autre tour du World Trade Center. Les tours s'écroulaient étage par étage. Nous n'avons plus le temps de finir, à suivre...

 
MOREL
04-03-05 à 10:49

Les nuages langoureux(suite)

-Et le vent, aimes-tu le vent, étranger?

-J'aime le vent aussi, quand on l'entend nous siffler dans les oreilles, qu'il nous fait entendre des sons qui n'ont pas lieu d'être comme les hurlements des loups, les cris d'une personne.

-Et le soleil, noble étranger, l'aimes-tu?

-Oui, je l'aimes aussi car il nous apporte chaleur et pour certains du bonheur et du réconfort, mais parfois non puisqu'il peut provoquer des cancers de la peau.


 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:26

Re: Les nuages langoureux(suite)

à relier avec le thème des nuages... le vent l'a poussé un peu loin
amicalement
thierry Beinstingel

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:21

Re: Re: La rue détruite...

Le 11 septembre est en effet l'exemple le plus médiatique d'une "démolition" dans tous les sens du thème. Sur le sujet, un des plus beaux livres écrit est "en direct" de Patrick Bouvet.

Amicalement
Thierry Beinstingel


 
Personeni Arnaud
04-02-05 à 10:56

La maison

C'était une journée froide, sèche, sans âme. La campagne environnente tremblait sous le givre omniprésent. L'herbe semblait se recroqueviller sous l'effet du gel et les arbres paraissaient mourant. Il y avait également dans l'air une sensation d'oppression, de noirceur. Lorsque vous pénetriez dans le chemin de terre battue pour parvenir jusqu'a cette grande bâtisse affaissée, vous sentiez inconsciemment une main invisible peser sur votre gorge et vos organes. Une peur vous prenait subitement. Mais le pire était lorsque vous penetriez dans la cour de cette maison désertée, abandonnée de tous dans cette lande glacée. Ici, le mot "peur" prenait réellement sa definition. Cette villa avait été jadis la propriété d'un riche banquier ainsi que de sa famille qui avait fortune dans la bourse. Le destin ne lui apporta malheureusement pas le bohneur. Ca avait tout d'abord commencé par des bruits, puis par des craquements sinistres, et enfin, la mort était venue en ces lieux. Le banquier s'était suicidé peu après avoir emmenagé, sa femme avait été égorgée dans d'étranges conditions et ses enfants avaient disparu. Le pauvre homme, il était devenu fou peu avant de mourir. Il parlait en effet à son travail de spectres sanglants et de morts revenus à la vie. On l'avait bien evidemment pris à la légère, et je l'aurais moi-même cru fou si les circonstances présentes n'étaient pas réunies. Enfin, excusez-moi, je m'égare...Il me faut à présent vous parler de cette vieille villa et essayer de pénetrer à l'intérieur puisque c'est le but que je me suis mis en tête.
Je m'enfuirai volontier en courant, tellement la vue qui m'est offerte est affreuse et ignoble. Les fenêtres paraissent devenir des yeux et la porte massive une bouche énorme qui semble vous inviter à entrer. Les murs décrepis renforcent ce sentiment de frayeur. Mais là n'est pas l'essentiel.
Cette maison est vivante. Dès qu'elle rentre dans votre champs de vision, vous ne pouvez que penser : "cette villa est animée". C'est insensé, n'est-ce pas ? D'une énergie néfaste et bizarre, certes. Bon, je ne fait que retarder le moment de tourner la poignée de la bouche immonde en vous parlant. Il me faut y aller....
[à suivre...(temps insuffisant..)]

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:23

Re: La maison

Très beau texte, qui tient en haleine. Ce n'est pas le texte d'un débutant en écriture mais de quelqu'un qui montre une grande maturité à la fois dans les procédés et dans la réalisation, un grand lecteur aussi sans doute. Je me trompe ? Et le tout en moins d'une heure vraiment bravo !

amicalement
Thierry Beinstingel


 
Célou Lilou
04-02-05 à 11:39

la cour de récrée

Tout les matins nous arrivons devant ce lieu qui accueille une partie des adolescents,ce bâtiment est comme une seconde maison, il est plein de couleurs ,

 
Célou Lilou
04-02-05 à 11:50

la cour de récrée

Tout les matins nous arrivons au lycée et le moment le plus attendu c'est quand la récrée sonne.Cette cour est un lieu commun a tous les éleves qui sont fatigués de leurs cours et de leur profeseurs!elle est là pour que nous puissions avoir un peu de détente!Cette cour est souvent sale à cause des mégots de cigarettes,des papiers de bonbons et autres détritus.Gâce à elle des multitudes de rencontres se font chaque jour. Dans cette cour, des multitudes de groupes:les gothiques, les skateurs,les tops models, les délaissés et bien d'autres encore....
Elle possède de nombreux secrets, c'est la seule à pouvoir tout voir tout entendre.
Que ferait-on sans elle?

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:29

Re: la cour de récrée

C'est bien d'avoir deux essais d'écriture, j'aime remarquer ce qu'on laisse en chemin : à mon avis, la phrase "il est plein de couleurs", il aurait fallu la garder !

amicalement
Thierry Beinstingel


 
Julie & Lucie & Gaëlle
04-02-05 à 11:54

Où est-il ?

Je me trouve sur les ruines d'un endroit qui me semble familier, rempli de cris, de rires, de pleures et de délires. Un endroit auquel je m'étais attachée, pourquoi cet endroit? Peut-être y avait-il un ami à qui je pouvais rapporter mes bétises sans qu'il me juge ou me dispute. Mon ami qui me consolait quand je pleurais ou quand j'avais un gros chagrin. Quand je suis partie cet ami je l'ai perdu. Il avait le poil doux, multicolore, avec de grandes oreilles et de petits yeux marrons.Je le prénomais "Pinpin le petit lapin".Je l'ai perdu ici mais il reste dans mon coeur d'après le dicton "loin des yeux près du coeur!". Le retrouverais-je un jour !!?

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:31

Re: Où est-il ?

Beau détournement de dicton ! Et ce pauvre Pinpin, l'avez-vous retrouvé ?

Amicalement
thierry Beinstingel


 
AUBRY Thomas
04-02-05 à 11:56

LES MONSTRES DE BEL AIR

Il était une fois, dans la joyeuse contrée de Logre, vivait Cécilio, le gentil marchand de grains. Ce dernier ne demandait jamait rien à personne, mais un jour, le roi de Logre envoya son armée de monstres pour tuer le pauvre marchand. Ses monstres arrivèrent un jour de pluie, sur la gigantesque place de Bel Aire, là où Cécilio s'était installé. Ils le prirent par surprise et l'attachèrent solidement. Les gueules des monstres s'ouvraient et se refermaient sur le pauvre marchand de grains qui ne pouvait rien faire. Il le mangèrent ainsi petit à petit et, au bout de quelques temps, il ne restait plus rien de lui. Les gens pour se souvenir de ce vaillant personnage ne construirent rien à l'endroit où il était tombé.

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:33

Re: LES MONSTRES DE BEL AIR

Je me deandais quel était le rapport avec le thème des démolitions, mais la dernière phrase éclaire avec l'absence de construction...

amicalement
Thierry Beinstingel

 
Anonyme
04-02-05 à 11:57

une seconde vie

La première chose à révéler sur ce livre est qu'il est pour le moins bizzard!!!En effet, ce livre ne racontait pas simplement une histoire dénuée d'intéret mais des vies vécues au moment où nous en prenons connaissance. Il est vrai que ces personnes vivent et meurent et le roman nous communique toutes leurs péripéties.
pas terminé

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:33

Re: une seconde vie

On attend donc la suite...
Amicalement
thierry Beinstingel

 
Ben nourry et Gérard
04-02-05 à 12:00

les raves party

Arrivé minuit l'heure de sortir faire la fête. Tous les jeunes commençent à pénétrer dans ce gouffre sans savoir comment se terminera cette soit disant bonne soirée. Nous voyons toutes ces personnes prendrent ces substances illicites qui les détruisent en moins d'une seconde. Tous ces regards ailleurs,rouge de sang,ces gens qui se prennent pour des kangourous habillés je ne c'est comment, sans aucune tenue, tatouer comme des bêtes sauvages et percer comme si on aggraffait pleins de feuilles, nous laissent indifférentes. Une nuit sans doute pour eux de délire mais surtout d'autodestruction de la personne.

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:36

Re: les raves party

J'aime beaucoup l'image des kangourous et la description des accoutrements...
Amicalement
Thierry Beinstingel

 
Anonyme
04-02-05 à 12:00

Le livre

Bien installé, confortablement, je me prélassais tranquillement commme un lézard au soleil. Quand,soudain toutes les lettres comme une colonie se mirent à migrer vers l'extèrieur. Quand elles furent toutes parties, les feuilles se retrouvant seules se prenant de solitude, se mirent à prendre feu par colère et s'envolèrent comme des oiseaux de feu que l'on voit dans les contes de fées.

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:38

Re: Le livre

Très surréaliste, André Breton et Prévert n'auraient pas renié ce texte. Lézard, oiseaux de feu, les lettres qui s'échappent des feuilles... Bien !

Amicalement
Thierry Beinstingel


 
rozan maxime
04-03-05 à 10:32

Les tours jumelles

Le 11 septembre 2001 devant mon téléviseur, j'apprenais sur mon fauteuille par un flash spécial à 16h30,la chute de deux airbus dans les tours jumelles qui s'affaissèrent tels des dominos,les deux aigles rentrèrent dans les deux miroirs ainsi qu'une épée pénétrant une cuirasse.Aprés la chute,un brouillard de poussière envahit les alentours.Les deux reines d'Amérique n'était plus,abbatu par deux fléchettes blanches.

 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:39

Re: Les tours jumelles

aigles, épées, fléchettes, dominos, cuirasse et reines, les métaphores font l'interêt de ce court texte...

amicalement
thierry Beinstingel


 
cecile
08-03-05 à 17:39

Les livres

Des livres sont rangés dans la bibliothèque.

Au fil du temps, la famille s'agrandit et d'autres viennent s'y ajouter.

Chaque minute paraît une éternité pour ces livres sans âge. A chaque ouverture, ils dévoilent un peu d'eux-mêmes et l'histoire renaît de ses cendres.

Celui qui le lit se fond dans une vie qui n'est pas la sienne.

Parfois composé de mots sans queue ni tête, ils tentent pourtant d'avoir un sens. Parfois trop long mais souvent trop court, leur longueur n'a toutefois que peu d'importance.

Nomade ou sédentaire, ils peuvent aussi être transportés partout ou passer leur vie entre quatre murs.


 
Thierry Beinstingel
13-03-05 à 14:43

Re: Les livres

J'aime beaucoup la phrase "Celui qui le lit se fond dans une vie qui n'est pas la sienne." car elle est idéalement située au milieu de texte et rompt le rythme ou le sujet (presque une personne, on parle d'une famille...) est le livre. Beau sujet.

amicalement
Thierry Beinstingel


 
Anonyme
19-07-06 à 14:52

Re: Re: Les livres

Je ne peux qu'aprouver ce type de démarche d'aide à l'écriture , nous même sur le site de nouvelle-poesie.com, nous avons aussi cette démarche , et ce reve fou,  n'y voyez pas là de la pub , juste un témoignage, vous dire qu'il est bon de savoir que nous ne somes pas seul! que tant qu'il existera des plumes qui souhaiteraient dire, il y a aurra toujours de l'encre pour l'écrire.

cordialement
ice

 


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